Dino Risi
Naissance |
Milan (Italie) |
---|---|
Nationalité | Italienne |
Décès |
(à 91 ans) Rome (Italie) |
Profession | Réalisateur, scénariste |
Films notables |
Pain, amour, ainsi soit-il Le Fanfaron Parfum de femme |
Dino Risi, né le à Milan et mort le à Rome, est un réalisateur et scénariste italien.
Considéré comme l'un des plus grands représentants de la comédie à l'italienne avec Mario Monicelli[1] et Luigi Comencini, il est l'un des premiers réalisateurs à creuser la veine de la satire sociale[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Dino Risi est né à Milan le [3], deuxième fils (après sa sœur Mirella, 1916-1977) du médecin Arnaldo Risi (qui avait assisté Gian Pietro Lucini (it), 1867-1914) et de Giulia Mazzocchi, fille à son tour de Luigi Mazzocchi (1842-1925), garibaldien et éminent ingénieur civil. Sa cousine est Elda Mazzocchi Scarzella (it) (1904-2005), fille de son oncle Cesare Mazzocchi (1876-1945), un architecte réputé. Son frère Nelo (1920-2015) est né après lui. En , à l'âge de 12 ans, il perd son père[4].
Débuts
[modifier | modifier le code]Après avoir étudié au lycée classique Giovanni Berchet (it) à Milan et obtenu un diplôme de médecine et de chirurgie à l'université de Milan[5], il refuse de devenir psychiatre, comme l'aurait souhaité sa mère[6], et commence sa carrière cinématographique en travaillant comme assistant réalisateur de Mario Soldati pour le film Le Mariage de minuit (1941) et d'Alberto Lattuada pour Giacomo l'idealista (1943). Durant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie en Suisse où il suit les cours de Jacques Feyder. Sa première œuvre en propre est un court métrage tourné en 1946, Barboni (parfois traduit « Clochards »[7]), sur les chômeurs et les sans-abri à Milan. D'autres films suivront, dont Buio in sala (it) (1950), tourné lui aussi dans un Milan encore marqué par les signes et les décombres de la guerre : l'histoire d'un voyageur de commerce maladroit et quelque peu déprimé qui, en entrant dans un cinéma où est projeté un western, en ressort plus fort et plus résolu (Risi parlait du cinéma comme d'un « maestro di vita »). Le court-métrage, qui avait coûté 200 000 lires, est vendu à Carlo Ponti pour deux millions et ce fait contribue à renforcer la vocation créative de Risi, qui s'installe à Rome. Son premier travail dans la capitale fut d'écrire le scénario du film Anna (1951) d'Alberto Lattuada.
Années 1950
[modifier | modifier le code]En 1952, il passe à la réalisation de longs métrages avec Vacanze col gangster, dans lequel il lance Mario Girotti, alors âgé de 12 ans, qui prendra plus tard le nom de Terence Hill, comme acteur de cinéma[8].
Le succès survient avec Pain, amour, ainsi soit-il (1955), la suite des films à succès de Luigi Comencini, Pain, Amour et Fantaisie (1953) et Pain, Amour et Jalousie (1954), qui racontait les exploits comiques du maréchal Carotenuto (interprété par Vittorio De Sica dans les trois films). Cette œuvre fut le 4e plus gros succès du box-office Italie 1955-1956 avec 7,7 millions d'entrées[9],[10]. Ensuite, Risi s'impose avec Pauvres mais beaux (1956), une comédie tournée avec un budget limité mais qui rencontre un grand succès auprès du public, se plaçant 6e du box-office Italie 1956-1957 avec 6,8 millions d'entrées[11],[12], au point d'avoir également deux suites : Beaux mais pauvres (1957) et Pauvres Millionnaires (1959).
La même année, il réalise Le Veuf, une satire cynique des mœurs avec Alberto Sordi et Franca Valeri ; il dirige ensuite Vittorio Gassman dans L'Homme aux cent visages (1960), un film qui marque l'affirmation définitive de l'acteur génois dans les rôles comiques, après le triomphe du Pigeon de Monicelli sorti deux ans plus tôt.
Années 1960
[modifier | modifier le code]Les années 60 consacrent le cinéma de Dino Risi, plusieurs critiques le comparent à Billy Wilder. Dans ses œuvres, les sujets traités sont généralement des comédies politiques qui montrent les avancées et les reculs de l'Italie de l'époque, tel Une vie difficile (1961) où il offre à Alberto Sordi un rôle dramatique face à Lea Massari. Pour cela, Risi fait appel à l’humour et met en scène des duos comiques de bons à rien. Le personnage du traître héros est également une figure récurrente de son cinéma, symbole des impasses politiques de l’Italie moderne[2]. Il révolutionne la comédie avec Le Fanfaron (1962), qui, après une histoire au tempo globalement très enlevé, connaît un dénouement assez déstabilisant[13]. Le Fanfaron reste le film le plus indissociable de son réalisateur, précurseur des road movies américains, l'histoire d'un gaffeur quadragénaire (Vittorio Gassman) engagé dans l'initiation à la vie d'un étudiant timide et maladroit (Jean-Louis Trintignant), sur fond de miracle économique italien[13]. Gassman a également joué dans La Marche sur Rome (1962) et Les Monstres (1963), avec Ugo Tognazzi dans les deux cas, et dans Le Gaucho (1964), un récit au vitriol du voyage infructueux en Argentine d'un groupe de cinéastes déboussolés.
Risi offre une esquisse efficace de l'Italie des vacances dans Play-Boy Party (1965), avec Enrico Maria Salerno et Sandra Milo, puis travaille avec Nino Manfredi et Totò dans Opération San Gennaro (1966, prix d'argent au Festival international du film de Moscou 1967[14]) et de nouveau avec Gassman dans L'Homme à la Ferrari (1967) et Le Prophète (1968).
Il réussit à rendre Tognazzi mutique pendant toute la durée du film Fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers (1968), qui joue sur les stéréotypes du romantisme des romans-photos et des chansons du festival de Sanremo, et qui met en scène le couple Nino Manfredi-Pamela Tiffin.
Dans le film à sketches Une poule, un train... et quelques monstres (1969, année où il perd sa mère en mars), il aborde le thème de la sexualité après soixante-huit ans, Manfredi jouant sept personnages différents. Dans le même ordre d'idées, Le Sexe fou (1973), avec Giancarlo Giannini et Laura Antonelli, et Les Derniers Monstres (1982), avec Johnny Dorelli, Laura Antonelli et Gloria Guida.
Années 1970
[modifier | modifier le code]En 1971, il photographie les vices et les défauts des Italiens dans Au nom du peuple italien, avec le couple Tognazzi-Gassman, et La Femme du prêtre, avec le couple Loren-Mastroianni.
Il passe ensuite au drame psychologique avec Parfum de femme (1974) et Âmes perdues (1977), deux films sur les maux de la vie, tous deux adaptés des romans de Giovanni Arpino et avec un Gassman qui montre une nouvelle facette de ses talents d'acteur. Parfum de femme obtient le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 1975[15], et occasionnera un remake hollywoodien avec Al Pacino : Le Temps d'un week-end[16], réalisé par Martin Brest.
À partir de 1980
[modifier | modifier le code]Il retourne travailler avec Mario Monicelli et Ettore Scola dans Les Nouveaux Monstres (1977), un autre film à sketches, suite inégale des Monstres d'une quinzaine d'années plus tôt. Dans les mêmes années, il continue dans la veine comique en dirigeant le duo Tognazzi-Gassman dans La Carrière d'une femme de chambre (1976), Renato Pozzetto dans Je suis photogénique (1980) et Lino Banfi dans Il commissario Lo Gatto (1986). Dans un registre plus sérieux, il faut plutôt mentionner Cher papa (1978), avec l'industriel Gassman dans le rôle du père d'un terroriste qui le désigne comme la prochaine victime d'un attentat, Fantôme d'amour (1981), dans lequel est racontée l'histoire d'amour nostalgique d'un homme (Marcello Mastroianni) qui poursuit sa maîtresse décédée (Romy Schneider) dans les rues de Pavie, et Le Fou de guerre (1985), avec Coluche et Beppe Grillo, adapté du roman Il deserto della Libia de Mario Tobino, dont son ami Monicelli s'inspirera pour son dernier film, Le rose del deserto, une vingtaine d'années plus tard.
Dans les années 1990, il travaille pour la dernière fois avec Gassman dans Valse d'amour (1990) et réalise Giovani e belli (1996), un remake de Pauvres mais beaux, avec Ciccio Ingrassia : ce sont ses deux derniers films.
Il a collaboré avec les plus grands acteurs comiques italiens qui ont figuré à de nombreuses reprises dans ses films : Vittorio Gassman (seize fois), Ugo Tognazzi (douze), Nino Manfredi (sept), Alberto Sordi (cinq), Marcello Mastroianni (trois)[17]. Avec Totò, il n'y eut qu'une seule collaboration pour le film Opération San Gennaro en 1966, une année avant la mort de l'acteur.
Souvent nommé mais jamais récompensé au festival de Cannes, celui-ci, par reconnaissance, finit par organiser une rétrospective de quinze de ses films en 1993[18].
En 2002, il reçoit le Lion d'or pour l'ensemble de ses réalisations[19].
En 2004, il publie son autobiographie I miei mostri et il est l'un des invités d'honneur de la première édition du Festival della mente à Sarzana (province de La Spezia).
Vie privée
[modifier | modifier le code]Pendant une trentaine d'années, Risi a vécu dans un appartement de la résidence Aldrovandi à Rome, au cœur du quartier de Parioli, où il est mort le matin du , après une longue maladie qui lui a fait souhaiter l'euthanasie volontaire. Son corps est incinéré et ses cendres sont dispersées en Suisse, à Mürren (Berne), là où il a rencontré sa première femme, Claudia Mosca[20].
Il est le frère du poète et metteur en scène Nelo Risi (époux de l'écrivaine Edith Bruck) et cousin au second degré de la supercentenaire, essayiste et poète Carla Porta Musa.
Dans plusieurs de ses œuvres, Risi a utilisé le nom de famille « Pacilli » pour les personnages jouant des médecins. Il s'agissait d'envoyer un salut à son ancien ami universitaire en médecine Nino Pacilli[21].
Le livre Registi d'Italia de Barbara Palombelli contient des déclarations sur son athéisme :
« En tant qu'athée, j'étais exempté du cours de religion, je pouvais arriver plus tard et sauter la première heure, j'étais jalousé. […] Quand je suis au plus bas, je veux qu'on m'emmène à Waterloo, en Belgique. Je suis allé voir la triste plaine où l'Empereur a été vaincu, ce n'est pas grand chose. Mais imaginez la bonne épitaphe que ça me ferait, moi, l'athée impénitent : "Dino Risi, né à Milan, mort à Waterloo" »
En juillet 2009, le Circolo del cinema Dino Risi est fondé dans la ville de Trani, et lui est dédié : ses présidents d'honneur sont ses fils Claudio (mort en avril 2020) et Marco Risi.
Filmographie
[modifier | modifier le code]Réalisateur de cinéma
[modifier | modifier le code]Courts métrages
[modifier | modifier le code]- 1946 : Barboni
- 1946 : I bersaglieri della signora
- 1946 : Verso la vita
- 1947 : Cortili
- 1947 : Pescatorella
- 1947 : Strade di Napoli
- 1947 : Tigullio minore
- 1948 : 1848
- 1948 : Costumi e bellezze d'Italia
- 1948 : Cuore rivelatore
- 1948 : La fabbrica del duomo
- 1948 : Segantini, il pittore della montagna
- 1949 : Caccia in brughiera
- 1949 : La città dei traffici
- 1949 : La montagna di luce
- 1949 : Seduta spirita
- 1949 : Terra ladina
- 1949 : Vince il sistema
- 1950 : Buio in sala (it)
- 1950 : Fuga in città
- 1950 : Il grido della città
- 1950 : L'isola bianca
- 1950 : Siero della verità
Longs métrages
[modifier | modifier le code]- 1952 : Vacanze col gangster
- 1953 : Le Chemin de l'espérance (Il viale della speranza)
- 1953 : L'Amour à la ville (L'amore in città), segment Le Bal du samedi soir (Paradiso per tre ore)
- 1955 : Le Signe de Vénus (Il segno di Venere)
- 1955 : Pain, amour, ainsi soit-il (Pane, amore, e...)
- 1956 : Pauvres mais beaux (Poveri ma belli)
- 1957 : Beaux mais pauvres (Belle ma povere)
- 1957 : L'Impossible Isabelle (La nonna Sabella)
- 1958 : Venise, la Lune et toi (Venezia, la luna e tu)
- 1959 : L'Homme aux cent visages (Il mattatore)
- 1959 : Pauvres Millionnaires (Poveri milionari)
- 1959 : Le Veuf (Il vedovo)
- 1960 : L'Inassouvie (Un amore a Roma)
- 1961 : Une vie difficile (Una vita difficile)
- 1961 : À huis clos (A porte chiuse)
- 1962 : La Marche sur Rome (La marcia su Roma)
- 1962 : Le Fanfaron (Il sorpasso)
- 1963 : Le Succès (Il successo), coréalisé avec Mauro Morassi
- 1963 : Le Jeudi (Il giovedì)
- 1963 : Les Monstres (I mostri )
- 1964 : Le Gaucho (Il gaucho)
- 1965 : Les Complexés (I complessi), segment Une journée décisive
- 1965 : Play-Boy Party (L'ombrellone)
- 1965 : Nos maris, segment Il marito di Attilia
- 1965 : Les Poupées (Le bambole)
- 1966 : Opération San Gennaro (Operazione San Gennaro)
- 1967 : L'Homme à la Ferrari (Il tigre)
- 1968 : Le prophète (Il profeta)
- 1968 : Fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers (Straziami, ma di baci saziami)
- 1969 : Une poule, un train... et quelques monstres (Vedo nudo)
- 1969 : Il giovane normale
- 1970 : La Femme du prêtre (La moglie del prete)
- 1971 : Au nom du peuple italien (In nome del popolo italiano)
- 1971 : Moi, la femme (Noi donne siamo fatte cosi)
- 1973 : Rapt à l'italienne (Mordi e fuggi)
- 1973 : Le Sexe fou (Sessomatto)
- 1974 : Parfum de femme (Profumo di donna)
- 1976 : La Carrière d'une femme de chambre (Telefoni bianchi)
- 1977 : La Chambre de l'évêque (La stanza del vescovo)
- 1977 : Âmes perdues (Anima persa)
- 1977 : Les Nouveaux Monstres (I nuovi mostri), coréalisé avec Mario Monicelli et Ettore Scola
- 1978 : Dernier Amour (Primo amore)
- 1979 : Cher papa (Caro papà)
- 1980 : Je suis photogénique (Sono fotogenico)
- 1980 : Les Séducteurs (I seduttori della domenica), segment Le Carnet d'Armando
- 1981 : Fantôme d'amour (Fantasma d'amore)
- 1982 : Les Derniers Monstres (Sesso e volentieri)
- 1984 : Le Bon Roi Dagobert
- 1985 : Le Fou de guerre (Scemo di guerra)
- 1986 : Il commissario Lo Gatto
- 1987 : Teresa
- 1990 : Valse d'amour (Tolgo il disturbo)
- 1996 : Giovani e belli
- 1996 : Exercices de style (Esercizi di stile), segment Myriam
Réalisateur de télévision
[modifier | modifier le code]- 1984 : Et la vie continue (...e la vita continua) (mini-série télévisée)
- 1988 : Il vizio di vivere (it) (téléfilm) avec Carol Alt, Andrea Occhipinti (it), William Berger
- 1989 : Quattro storie di donne (it) (mini-série télévisée), épisode 2 Carla avec Gudrun Landgrebe
- 1989 : La Paysanne aux pieds nus (it) (La ciociara) (téléfilm) avec Sophia Loren, Andrea Occhipinti (it), Robert Loggia
- 1991 : Vita coi figli (téléfilm)
- 1993 : La Voie de l'amour (it) (Missione d'amore) (mini-série télévisée) avec Carol Alt, Ethan Wayne (en), Philippe Caroit
- 2002 : Le ragazze di Miss Italia (it) (téléfilm) avec Christiane Filangieri (it), Alessandra Meloni (it), Nadia Bengala (it)
Scénariste
[modifier | modifier le code]- 1949 : Chanson des rues (it) (Canzoni per le strade) de Mario Landi
- 1951 : Anna d'Alberto Lattuada
- 1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati (it)
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Mostra de Venise 1946 : mention spéciale documentaire du Prix de la critique internationale pour Barboni
- Berlinale 1956 : mention honorable du meilleur film humoristique pour Pain, amour, ainsi soit-il
- Festival de Saint-Sébastien 1957 : Coquille d'or pour L'Impossible Isabelle
- Festival de Thessalonique 1963 : prix d'honneur pour Le Fanfaron
- Festival de Mar del Plata 1963 : prix de la mise en scène pour Le Fanfaron
- Festival de Saint-Sébastien 1967 : Coquille d'argent pour L'Homme à la Ferrari
- Festival de Moscou 1967 : prix d'argent pour Opération San Gennaro
- David di Donatello 1975 : David di Donatello du meilleur réalisateur pour Parfum de femme
- Césars 1976 : César du meilleur film étranger pour Parfum de femme
- Mostra de Venise 1987 : Prix Pietro-Bianchi
- Mostra de Venise 2002 : Lion d'or d'honneur
- David di Donatello 2005 : David di Donatello spécial pour sa carrière
Nominations
[modifier | modifier le code]- Festival de Cannes 1955 : en compétition pour la Palme d'or pour Le Signe de Vénus
- Berlinale 1960 : en compétition pour l'Ours d'or pour L'Homme aux cent visages
- Festival de Cannes 1975 : en compétition pour la Palme d'or pour Parfum de femme
- Oscars 1976 : nomination à l'Oscar du meilleur scénario adapté avec Ruggero Maccari pour Parfum de femme
- Festival de Cannes 1979 : en compétition pour la Palme d'or pour Cher Papa
- Festival de Valladolid 1981 : en compétition pour l'Epi d'or pour Fantôme d'amour
- Festival de Chicago 1982 : en compétition pour le Hugo d'or pour Fantôme d'amour
- Festival de Cannes 1985 : en compétition pour la Palme d'or pour Le Fou de guerre
Mémoires
[modifier | modifier le code]- Mes monstres. Mémoires, trad. de Béatrice Vierne de I miei mostri (2004), Lausanne/Paris, Éditions L’Âge d’Homme/de Fallois, 2014, 253 p. (ISBN 978-2-87706-847-5)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Dino Risi » (voir la liste des auteurs).
- « Mario Monicelli e Dino Risi, i Maestri della Commedia all’italiana », sur quartopotere.com, .
- Mathias Sabourdin et Jean Antoine Gili, Dictionnaire du cinéma italien ; ses créateurs de 1943 à nos jours, Nouveau Monde, (ISBN 978-2-36583-839-9 et 2-36583-839-1, OCLC 892716776, lire en ligne).
- (it) Valerio Caprara, Dizionario biografico degli italiani, vol. 87, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne), « RISI, Dino ».
- (it) « Necrologi e articoli per la morte di Arnaldo Risi », sur lombardiabeniculturali.it (consulté le ).
- (it) Enrico Giacovelli, La commedia all'italiana, Gremese Editore, (ISBN 9788876058738).
- (it) Enrico Giacovelli, La commedia all'italiana, Rome, Gremese, (ISBN 88-7605-873-7, OCLC 34813408).
- « Barboni (Clochards) », sur film-documentaire.fr (consulté le ).
- « Terence/ill », sur evene.lefigaro.fr (consulté le ).
- (it) Maurizio Baroni, Platea in piedi (1945-1958) : Manifesti e dati statistici del cinema italiano, Bolelli Editore, (lire en ligne).
- « Stagione 1955-56: i 100 film di maggior incasso », sur hitparadeitalia.it (consulté le ).
- (it) Maurizio Baroni, Platea in piedi (1945-1958) : Manifesti e dati statistici del cinema italiano, Bolelli Editore, (lire en ligne).
- « Stagione 1956-57: i 100 film di maggior incasso », sur hitparadeitalia.it (consulté le ).
- (it) Mariapia Comand, Il Sorpasso: Un capolavoro tutto italiano, Universale Film, Lindau, Torino, 2007.
- (ru) « 1967 год », sur moscowfilmfestival.ru (version du sur Internet Archive).
- « Le Palmarès 1975 », sur festival-cannes.fr (version du sur Internet Archive).
- (it) Filippo Mazzarella, « «Scent of a Woman – Profumo di donna» compie 30 anni: cinema che sa bilanciare commedia e dramma (anche se un po’ demagogico) », sur corriere.it, (consulté le ).
- « Dino Risi, le pessimiste joyeux de la comédie italienne », documentaire d'Emmanuel Barnault, 2007.
- « Dino Risi », sur evene.lefigaro.fr (consulté le ).
- (en) « Italian director Dino Risi dies », sur bbc.co.uk, .
- (it) Silvia Fumarola, « Marco Risi: "Voleva l'eutanasia Progettava di andare in Olanda" », sur repubblica.it (consulté le ).
- Nino Pacilli, Comunicazione Personale.
- Barbara Palombelli, Registi d'Italia, Rizzoli, 2006.
- (it) « Dino Risi », sur mymovies.it.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Valerio Caprara, Dino Risi. Maestro per caso, Gremese Editore, Rome, 1993.
- (it) Paolo D'Agostini, Dino Risi, Editrice Il Castoro, Milan, 1995.
- (it) Irene Mazzetti, I film di Dino Risi, Gremese Editore, Rome, 2008.
- (it) Steve Della Casa, Dino Risi. Pensieri, parole, immagini, Edizioni Sabinae - Luce Cinecittà - Centro sperimentale di cinematografia, Rome, 2016.
- (it) Alessandro Ticozzi, Dino Risi, l'Italia in analisi, SensoInverso Edizioni, Ravenne, 2016.
- (it) Dino Risi, Forte respiro rapido. La mia vita con Dino Risi, Milan, Arnoldo Mondadori Editore, (ISBN 978-88-04-72184-0).
Liens externes
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